Une Étude Thématique D’une Vie De Boy De Ferdinand Oyono

Une Étude Thématique D’une Vie De Boy De Ferdinand Oyono

Une Étude Thématique D’une Vie De Boy De Ferdinand Oyono

 

Chapter One of Une Étude Thématique D’une Vie De Boy De Ferdinand Oyono

INTRODUCTION

La littérature est le miroir de la société qui reflète la vie politique et la vie culturelle de cette société donnée. Selon Le nouveau Petit Robert (2007) « la littérature est les œuvres écrites dans la mesure où elles portent la marque de préoccupation esthèques, les connaissances, les activités qui s’y rapportent ». Nous avons les différentes types de la littérature comme : la littérature française, la littérature africaine, la littérature antillaise.

Dans ce mémoire, nous aimerions concentrer sur la littérature africaine. Balogun Léon Iyanda dans son œuvre intitulée « Initiation à la littérature africaine d’expression française » définit la littérature africaine comme « l’ensemble des cultures, des mœurs des civilisations, des pensées et des sentiments du peuple noir d’Afrique ». Dans ce travail, nous aimerions étudier les thèmes dans le roman Une vie de Boy de Ferdinand Oyono. Nous les avons catégorisées en deux, les thèmes principaux et les thèmes secondaires sont. Les thèmes principaux sont : la discrimination, l’infidélité, l’oppression et l’hypocrisie. Les thèmes secondaires qui sont :   la beauté, l’injustice et la paresse. Mais d’abord nous allons étudier les personnages principaux comme : Toundi, le commandant, Madame Decazy et Monsieur Moreau, parce que les thèmes du roman les font allusion.

Le roman est une histoire de mœurs du Blanc, c’est une critique de la période de la colonisation, fait par Ferdinand Oyono. Il nous raconte la vie que les pays africains ont subie, l’oppression, l’injustice et la discrimination pratiquées par le maître colonial blanc sur le prétexte d’une « mission civilisatrice » en utilisent son pays le Cameroun, comme arrière plan.

CHAPITRE 1

BIOGRAPHIE DE FERDINAND OYONO

L’homme

Ferdinand Oyono est né le 14 septembre 1929 à Ngoulema-kong, située près d’Eboowa à 160km au sud de Yaoundé (Cameroun) les importants aspects qui ont influencé sa vie comprend trois catégories. Le milieu familial, la formation intellectuelle et la carrière diplomatique.

Le milieu familial

Ferdinand Léopold Oyono est le fils d’Oyono Etoa Jean. Un illustré et authentique fond du village de Ngoazip dans l’arrondissement de Ngaillema-kong de Mvando Polinga Agnès, la fille d’un chef supérieur bien connu, Beling Ekodo. Ils ont deux enfants, Ferdinand et sa sœur Elisabeth.

La formation intellectuelle

Ferdinand Oyono s’est inscrit à l’école d’Ebolowa en 1934. Après avoir essayé le C.E.P.E deux fois de suite en 1944. Ferdinand ne pas qu’un à peine au concours d’entrée d’Ebolawa, puis qu’il est reçu bientôt au concours supérieure de Yaoundé où l’on dira d’ailleurs que c’est la que s’est achevée la période de son enfance, c’est la vie en dehors du foyer paternel. C’est aussi la présence active affectueuse et néanmoins sévère de la mère. C’est encore celle des amis et sympathisants, parmi les quels les prêtres de la paroisse d’Abang située dans le quartier résidentiel d’Ebolowa. Le nom de l’abbé Pierre Ngote mérite d’être mentionné. Il faut ajouter que Ferdinand Oyono avait été baptisé et conformé des son enfance.

Ce qui caractérise encore l’enfance de l’auteur de chemin d’Europe, c’est la connaissance du milieu urbain où il a grandi, parcourant les rues, flânant avec les autres garçons de son âge à longueur de journée, malgré la vigilance et la main de fer de sa mère. Pour suivra sa formation intellectuelle au niveau du secondaire successivement à l’école supérieur de Yaoundé puis au lycée de Nkongsamba, il avait achevé sa formation en France dans un lycée de province. En 1946, il est admis à l’école supérieure du Yaoundé. Il s’embarque aout 1950 et arrivé en France, s’inscrit en classe de seconde dans un lycée de province, petit ville de sein et marne. Deux ans après, en 1952, c’est un nouvel échec à la première partie du baccalauréat. L’étape est cependant franchie en 1953, puis, la grande victoire arrivée en fin 1954 avec le succès à la deuxième partie. Après il entre en Sorbonne et suit les cours de droit et de sciences politiques, son cycle, normal achève, il rentrer dans son pays.

La carrière diplomatique

Des son retour au Cameroun, Ferdinand Oyono est nommé directeur du Bureau d’étude à Yaoundé mais des 1960 commence sa carrière de diplomate. En 1960, il est nommé attache d’ambassade à Paris, ambassadeur du Cameroun pour le Guinée, le Ghana et le Royaume du Maroc en 1962. De 1962 à 1965 il était ambassadeur au Libéria. En 1965 à 1969 ambassadeur pour les pays du Benelux et de la marche commune. En 1969 à 1975 ambassadeur de la République du Cameroun en France, Italie, Tunis, Maroc et Algérie avec résidence à paris. De 1995 à 1996, il était ministre au Cameroun.

En conclusion Ferdinand Oyono a trouvé sa mort, le jeudi 10 juin 2010 à Yaoundé, à l’âge de 80 ans victime d’un malaise à l’issue d’une secrétaire générale des Nation Unies, Banki-moon, au palais d’Etoudi, il s’est effondré devant la voiture qui de vait le réaccompagner chez lui et s’est étaient alors qu’on le Transportait vers l’hôpital général.

Ses œuvres

Une vie de boy publié en 1956 est contre sur le personnage d’un de Tondi boy instruit place chez le commandant d’un district de la colonie française le roman dénonce les pratiques  autoritaires de la colonisation et au-delà, la négation de l’humite des colonisée a qui on ne pardonne pas de quitter leur place en découvrant l’envers du décors des maître blancs publié à paris, Julliard en 1965 et redite en 1962.

Le vieux nègre et la médaille

C’est publié à paris en octobre 1956 et réédite en 1967 se concentre sur la date symbolique du 14 juillet, fêtée dans un district éloigné.

Chemin d’Europe

Publié à Paris en 1960. Ce roman raconte, quant à lui, l’exploration plus ou moins chaotique du monde des Blancs dans une bourgade africaine par un jeune homme qui veut se couper de ses racines et rêve d’Europe malgré les mises en garde de son père.

Le résumé d’Une vie de Boy

Une vie de Boy écrit par Ferdinand Oyono est un journal écrit par un jeune Africain qui raconte sa vie chez les blancs. Il s’appelle Toundi Ondaua Joseph. Il est le personnage principal du roman.

Après que le révérend père Gilbert lui a dit qu’il servait lire et écrit couramment, Tondi renomme Joseph, lors de son baptême a décidé de tenir un journal en suivant l’exemple du père. Toundi est devenu le boy du révérend père Gilbert, quand le père était en tournée dans un village de brousse ; pour attirer les enfants, le curé distribuait des morceaux de sucre que les enfants s’arrachaient durant des batailles violentes. Toundi qui aime le sucre spécialement avait ainsi commencé à se battre avec un enfant, dont les parents avaient commencé à se battre avec les parents de Toundi. Pour le punir, le père de Toundi s’était préparé pour lui appliquer la chicotte, mais Toundi s’enfuit chez le père Gilbert pour devenir son boy personnel. Donc il s’est installe avec son bienfaiteur à la mission catholique Saint Pierre de Dangan.

Après la morte du père, causée par l’écroulement d’une branche d’un fromager géant, il est devenu le boy du Commandant de la colonie de Dangan. Un jour le commandant, Toundi, l’ingénieur agricole et sa maitresse Sophie, partent en tournée en brousse, c’est au cour de cette tournée que Sophie a rencontré son expériences chez l’ingénieur agricole à Toundi et la raison pour laquelle reste toujours avec l’ingénieur agricole, elle espère s’enrichir car l’ingénieur agricole ne l’aime pas et ne peut pas l’aimer.

L’arrivée de Madame Decazy, la femme du commandant à Dangan pour vivre avec son mari. Des leur première rencontre, Toundi en tombe éperdument amoureux et se rend compte tout aussi immédiatement que son amour est vain. La femme du commandant éclipse toutes les autres blanches par sa beauté. Puis le commandant part en tournée, sa femme restant seule à la maison en profite pour prendre M. Moreau, le régisseur de la prison comme amant. Donc Toundi devient l’intermédiaire entre Madame Decazy et son amant. Les choses s’accélèrent et tout le monde sauf le commandant est informé de l’aventure amoureuse de Madame le commandant avec M. Moreau. Toundi trouve tout insupportable alors que Madame reverse son angoisse et sa haine sur les domestiques. Quand le commandant a su, il accuse Toundi d’être le messenger entre sa femme et M. Moreau, et il le trouve un peu arrogant et indigne de confiance. Durant le temps que Mme le commandant chargeait Toundi de passer des messages à M. Moreau, comme  d’habitude, c’est la qu’il surprend M. Moreau en train de battre deux prisonniers avec beaucoup de sadisme ; cette image se grave dans son mémoire.

Quelques jours après, Toundi se fait arrêter par Gossier d’oiseau, le commissaire de police ; il est accusé d’avoir aide Sophie à s’enfuir avec l’argent de son maître et est conduit au commissariat où il subit une torture sévère. Le commandant et sa femme sont contents de se débarrasser d’un témoin gênant. Toundi est alors condamné aux travaux forces et est battu chaque jour. Le travail est pénible et sa sante dégrade. Ceci l’a conduit à l’hôpital où le médicine décide de l’hospitaliser. Toundi décide de s’enfuir vers la Guinée Equatoriale pour éviter des nouvelles brimades. Mais c’est trop tard, car il va mourir à la frontière. Avant de mourir, il confie ses deux cahiers à un compatriote camerounais. Ces deux cahiers contenaient le récit de sa vie toute entière depuis sa naissance jusqu’à sa morte. Ils ont été écrits en Ewendo, une langue locale du Cameroun.

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